20.000 dossiers ont été déposés dont 7% du Luxembourg. Tiraillés par le fisc et poussés par les banques, tant luxembourgeoises que suisses, les déposants français se voient dans la quasi-obligation de déclarer leurs avoirs bancaires non officiels à leur administration nationale.
«Une page est tournée», indique en préambule Christian Reynaud-Fourton avocat français, Associé Fidal, expert en fiscalité internationale, en visite au Luxembourg pour intervenir lors d'une conférence organisée par le Cabinet d'avocats Wildgen, hier après-midi dans les locaux de l'hôtel Royal. «La motivation principale qui incite les détenteurs de ces comptes non déclarés à faire pénitence auprès de leur administration fiscale est la peur du gendarme», estime l'expert qui précise les données du problème: «D'une part, un gouvernement français décidé à agir fortement avec la mise en place des deux circulaires Cazeneuve et la loi du 6 décembre 2013 sur la fraude fiscale, et d'autre part la mise en place de l'échange automatique des données bancaires, dès janvier 2015 pour le Luxembourg et janvier 2016 pour la Suisse».
Consultez l'intégralité de cet article publié le 27 juin 2014 dans le Luxemburger Wort.
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